Iels étaient environ un demi-millier ce vendredi matin, sous les fenêtres du ministre Franck Vandenbroucke, pour contester la réforme du mal-nommé« statut d’artiste », répondant à l’appel du collectif « Culture en lutte ».
Une délégation a été reçue par des membres du cabinet. La délégation a lu le texte de la pétition mise en ligne la veille, qui avait déjà reçu plus de 400 signatures en moins de 24h.
La colère des nombreux.ses manifestant.e.s était palpable, iels scandaient « On a lu vos textes, c’est de la merde, peut mieux faire », ou encore « Non à la réforme! ».
« Nous avons analysés les 120 pages de projet de réforme, et il faut revoir la copie entièrement. Tout d’abord les « consultations du secteur » ont été baclées, n’ont pas été inclusives. Nous voulons de vraies concertations! » revendiquent les syndicalistes Vinciane Convens de la CSC-Culture et Stéphane Piron du SETCa.
Marion Pillé du collectif F.(s), précise : «Il s’agit de ne pas perdre de droits, et la réforme telle qu’elle se présente nous en fera perdre. Nous devons refuser en bloc tout ce qui nous précarisera ou qui risque de détricoter la Sécurité Sociale. Nous ne voulons pas de cette réforme, nous voulons une autre réforme. »
Boris Dambly de l’ATPS renchérit: « Cette réforme tend à diviser les travailleurs et travailleuses du secteur, en déterminant sur des bases floues, qui est essentiel et qui ne l’est pas, et à la lecture des texte, on constate la disparition totale des métiers purement technique et des métiers de soutien, alors que nous subissons la même précarité. »
La mobilisation lancée par Culture en lutte est loin d’être terminée. D’autres actions vont suivre ces prochaines semaines, tant que le gouvernement ne sera pas disposé à revoir sa copie de fond en comble.
Crédits photos: Ladyfest Bxl, CNE, A.P.
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